PLANIFICATION URBAINE
PLANIFICATION URBAINE
L’un des projets de Saïda a été de reverdir l’ancienne voie ferrée pour en faire un espace de loisirs en ville. Ce projet est le résultat des idées mises en commun par le rapport de diagnostic stratégique Saïda USUDS et par l’ONG “Shajar wa-Bashar” de Saïda.
Mots clés : Ville écologique, Régénération urbaine, Partenariats public-privé, Aménagement du territoire
Type de projet Loisirs et sports
Promoteur Ville de Saïda
Date 2014
Budget 175 000 $
Le chemin de fer était une voie abandonnée appartenant à un établissement public. Traversant la ville du nord au sud, le couloir passe à proximité du camp d’Ain El Helwi, ce qui lui permet de constituer un connecteur écologique et un espace public inclusif puisque cette voie ferroviaire demeure intacte. Après avoir attendu un plan de réhabilitation pendant plusieurs années, en collaboration avec l’ONG Shajar wa-Bashar, le conseil municipal (expliqué dans le rapport de diagnostic stratégique USUDS) a décidé d’aménager une nouvelle promenade à l’usage des habitants, car cette voie ferrée fait partie de la mémoire de la ville.
Au cours de cette première phase de réflexion sur la réhabilitation de l’ancienne voie ferrée, la région métropolitaine de Barcelone (AMB) a fourni une assistance technique à la ville dans le cadre de l’aménagement des espaces verts et ouverts, ce qui a abouti à la proposition d’un système d’espaces verts et publics et à l’analyse de deux études de cas, dont la voie verte de chemin de fer.
En tenant compte de la proposition de l’étude de cas et de l’objectif de transformation de la voie ferrée en un couloir vert piétonnier avec piste cyclable propice aux loisirs de la ville, le projet a été lancé en 2014 et comprend trois phases à exécuter (phase 1 : exécution d’un tronçon de la voie, à 3 km au nord de Saïda ; phase 2 : exécution d’autres sections, dont le raccordement avec le camp ; phase 3 : création d’un tramway faisant la navette).
Le coût approximatif de ce projet inclut le nettoyage de la zone, la plantation de nouveaux arbres, l’achat d’un nouveau mobilier urbain, la création de pistes cyclables et de promenades pour piétons, la pose d’éclairage, etc.
Ce projet est mené parallèlement à une initiative de l’ONG locale Shajar wa-Bashar revendiquant le droit à ce paysage. Cette dernière a reçu des fonds de l’ONG internationale PACE pour concevoir une campagne de promotion, de sensibilisation et de mise en œuvre du projet.