ENVIRONNEMENT ET CHANGEMENT CLIMATIQUE
ENVIRONNEMENT ET CHANGEMENT CLIMATIQUE
Un espace naturel maritime et terrestre soumis à une grande pression urbaine. Les Calanques constituent le premier Parc national français à proximité d’une grande ville, Marseille, soumis à une pression urbaine. Ce statut de protection a été demandé par les habitants de la région à la fin des années 1990 et approuvé sous forme de Parc national en 2012. Les communes dont le territoire est volontairement inclus dans le périmètre du parc sont chargées de le gérer.
Mots clés : Préservation du milieu naturel, Patrimoine culturel, Participation citoyenne, Tourisme durable
Type de projet Culture et identité
Promoteur Ville de Marseille
Date de début 2012
Budget 4 979 385 €
Site web www.calanques-parcnational.fr
Le Parc national des Calanques est un site magnifique et naturel situé près de Marseille. Depuis la fin des années 90, l’objectif est de préserver ce site et son périmètre maritime qui ont fait l’objet d’un grand débat dans la région. Les premières tentatives pour le gérer par les institutions ont commencé en 1999 et ont abouti à la création du statut de parc national en 2012. Ce dernier est régi par une loi de 2006 qui réserve l’essentiel des responsabilités aux communes, avec le plus gros du financement assuré par l’État français. Le parc comprend un secteur terrestre, un secteur maritime ainsi que des zones tampons terrestres et maritimes moins strictement préservées.
Il est géré par un conseil d’administration composé de 51 membres : 12 communes, 19 représentants de membres locaux individuels de la région, 9 membres de l’État et 9 membres individuels nommés par l’État. Il comprend également un représentant du personnel du parc et un représentant du comité scientifique. Cette responsabilisation des communes les rend plus responsables vis-à-vis des décisions prises concernant les zones les plus proches du parc et elle les engage dans l’évolution même de ce dernier
La gestion conjointe des différentes communes avec l’aide de l’État et la participation de représentants issus d’associations locales est la grande valeur à préserver. Elle constitue un moyen de responsabiliser les autorités locales et la population envers le territoire. Leur proximité du parc renforce la prise en compte des besoins, ainsi que son intégration dans la ville et son développement.
Secteur maritime : 43 500 hectares
Secteur terrestre : 8 500 hectares
Secteur maritime : 97 800 hectares
Secteur terrestre : 2 600 hectares